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JIF 2022 : LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES FRAGILISENT LA SANTE DE LA FEMME SELON L’OMS

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Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale de la femme. Cette journée permet non seulement de célébrer la femme dans sa splendeur, d’attirer l’attention sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées, mais aussi de mettre en place des actions permettant de lutter contre les inégalités faites à son égard. C’est dans cette optique que l’OMS à travers la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a saisi cette occasion pour attirer l’attention de tout un chacun sur l’impact néfaste que les changements climatiques ont sur la santé de la femme et comment faire pour y remédier.

Le thème de l’édition 2022 de la Journée Internationale de la Femme est « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Pour Docteure Matshidiso Moeti, Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique, ce thème a été choisi en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive en ce qui concerne l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et leur atténuation, en vue de la construction d’un avenir plus durable.

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De fait, à cause de leur genre, les femmes et les filles supportent un fardeau disproportionné des effets néfastes des changements climatiques dans les rôles qu’elles jouent sur le plan social comme en matière de procréation.

La Dre Matshidiso Moeti trouve que les phénomènes climatiques extrêmes ont également des incidences directes et indirectes sur la santé des femmes et des filles, particulièrement en termes d’interruption des services de santé. “Selon de nouvelles données factuelles, la pollution atmosphérique et la chaleur contribuent à de mauvais résultats en matière de santé reproductive, compte tenu de leurs effets néfastes sur la physiologie cellulaire et la réponse des organes. Au nombre des conséquences éventuelles figurent la stérilité, le retard de croissance intra-utérin, le faible poids de naissance, la mortalité périnatale, l’accouchement prématuré et les complications liées à la grossesse,” a déclaré la première responsable de l’OMS Afrique.

Sans oublier les risques de violences sexuelles auxquels sont exposées la gente féminine du fait des déplacements imposés par les aléas climatiques, l’OMS a aussi noté qu’un accès insuffisant à l’eau peut entraver la production agricole, avec ce que cela comporte comme risques importants pour la sécurité alimentaire, sans parler des carences nutritionnelles et de l’anémie chez les femmes et les filles qui ont des besoins nutritionnels uniques.

Pour faire face à ces effets de changements climatiques sur la santé, Dre Matshidiso suggère qu’une réflexion novatrice soit menée afin d’adopter une approche de santé publique plus holistique fondée sur la population.

A ce titre, « à l’OMS, nous fournissons des orientations et un appui technique aux gouvernements pour que les interventions en matière de santé et d’environnement, y compris les stratégies de lutte contre les changements climatiques, soient intégrées, équitables et justes», a dit la Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Dans ce cadre, beaucoup de choses ont été faites dans la région africaine. En effet, 19 États Membres ont bénéficié d’un appui pour évaluer la capacité de leur secteur de la santé à faire face aux menaces que représentent les changements climatiques, et un nombre identique d’entre eux s’est engagé lors de la COP26 en faveur du Programme pour des systèmes de santé durables et à faible émission de carbone. En outre, 22 États Membres ont élaboré des plans nationaux d’adaptation de la santé.

Cependant, reconnait la Direction Régionale de l’OMS pour l’Afrique, « Beaucoup reste à faire et, au moment où nous célébrons la Journée internationale de la femme, j’exhorte l’ensemble des parties prenantes, des gouvernements aux partenaires en passant par la société civile et le citoyen ordinaire, à soutenir les approches axées sur les pays et sensibles à la problématique hommes-femmes afin d’atténuer les effets néfastes des changements climatiques, particulièrement sur nos femmes et filles vulnérables ».

Pour elle, le fait de surmonter ces inégalités se traduira par une meilleure santé, un meilleur développement et la prospérité pour tous.

 

N. Djapa

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