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INTERVIEW-ARCHIVAGE : Emefa DJAKPO, DG du Top Archivage, lève le voile au bout de 5 questions

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Initiée par le Conseil International des Archives et célébrée chaque 9 Juin, la Journée Internationale des Archives est une journée de sensibilisation pour tous les archivistes du monde et de valorisation du métier de l’archiviste. Ceci, dans le but d’amener le public qu’il soit du secteur public ou privé à prendre conscience de l’importance de la bonne gestion des archives. Au Togo, tout observateur avisé pourrait facilement se rendre à l’évidence que le métier d’archiviste est largement méconnu par le grand public et l’archivage n’est pas vraiment l’une des priorités de plusieurs personnes physiques et morales surtout. Pour cerner les contours de l’archivage, nous avons pu solliciter DJAKPO Emefa, Directrice Générale de Top Archivage afin de lever le voile sur cette profession capitale mais peu connue.

AfrikElles : Etre archiviste , c’est faire quoi concrètement ?

 

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DJAKPO Emefa: Un archiviste est un professionnel qui gère les archives d’une entreprise, d’une organisation, d’une école etc. quelques soient les supports. Etre archiviste c’est collecter, traiter, conserver et communiquer les documents mis à sa disposition. C’est conseiller sur l’organisation des documents ; assurer une meilleure conservation des documents en tenant compte de tous les aspects ; orienter et conseiller les chercheurs et valoriser son fonds documentaire. Etre archiviste c’est garder le secret professionnel sur les documents traités et conservés à son niveau.

AfrikElles :Le thème de cette année à l’occasion de la célébration de la journée internationale des archives c’est « Nous sommes les archives ». Ce thème vous inspire quoi ?

DJAKPO Emefa : Ce thème nous rappelle juste qu’en tant que personne physique, nous devons bien garder nos documents car notre vie depuis notre naissance en passant par les formations et activités professionnelles jusqu’à notre mort constitue une source de productions d’archives et rappelle l’obligation qu’à chaque entreprise de conserver ses documents pour une meilleure traçabilité et continuité de ses activités.

 

AfrikElles :Quelle est la différence entre un archiviste, un bibliothécaire, un documentaliste ?

 

DJAKPO Emefa : Ce sont des métiers des Sciences de l’Information Documentaire dérivés respectivement de l’Archivistique, de la Bibliothéconomie et de la Documentation. Ils ont tous les mêmes missions qui consistent à collecter, traiter, conserver et communiquer les documents. L’archiviste gère les documents, le bibliothécaire les collections et le documentaliste les informations sous toutes ses formes.

 

AfrikElles :Vous dirigez justement un cabinet de conseil en archivage, Top Archivage. Quels sont les défis auxquels vous faites face et quels sont les défis liés à la profession sur le plan national ?

 

DJAKPO Emefa : Le premier défi est la méconnaissance de l’importance du métier dans les entreprises et le manque de confiance au cabinet qui est dans ses premières heures de création.

Sur le plan national, le défi majeur est le manque de volonté politique, la dévalorisation de la population et le plus grand est la mauvaise image qu’a l’archiviste de lui-même.

 

AfrikElles :Quelles sont vos ambitions pour le domaine de l’archivage au Togo ?

 

DJAKPO Emefa : Briser les préjugés et valoriser le métier dans tous les secteurs d’activités par l’organisation de séminaires d’information, de sensibilisation, d’éducation et de communication. Assurer les consultations et expertise auprès des couches socioprofessionnelles et d’autres projets que vous découvrirez.

AfrikElles:  Votre mot de la fin

 

DJAKPO Emefa: Je vous remercie sincèrement pour l’opportunité offerte à ma personne et mes activités.

Je prierai le gouvernement de se pencher sur le projet de lois sur les archives toujours en instance pour protéger le patrimoine archivistique et permettre à chaque archiviste de bien jouer son rôle dans la société.

Aux décideurs, de ne pas penser directement au coût d’un recrutement d’un archiviste mais plutôt à celui qui sera dépensé lors de la perte d’un document due à une mauvaise gestion de leurs archives.

Aux professionnels, de prendre confiance et continuer la sensibilisation tout en donnant le meilleur.

 

 

 

VIOLENCE
  1. Fabrice Assan dit

    Très engagée… la meilleur je dirai….

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