Information, capacitation, excellence
TOGOCOM – FORFAIT EN HAUT
PUB TOGOCOM FIN ARTICLE JEUX

JIF 2022: La solidarité féminine entre les lignes d’une œuvre : « Sororité Chérie »

0
AVANT ARTICLE

Trente-deux femmes de diverses nationalités se mettent ensemble pour une œuvre : « Sororité Chérie ». Dans cet ouvrage collectif baptisé « Sororité Chérie », elles unissent leurs voix autour  de la thématique de l’autonomisation de la femme. La dédicace du livre a eu lieu le 8 Mars 2022, journée internationale des droits des femmes.

Elles sont 32 femmes de nationalités différentes dont vingt-et-une Béninoises, trois Camerounaises, deux Ivoiriennes, deux Françaises, une Malienne, une Togolaise, une Canadienne et une Suissesse. Huit nationalités pour un huit mars en beauté. Il s’agit à travers ce projet de présenter un recueil de textes signés de femmes à l’occasion de cette  journée. Une façon de commémorer autrement le 8 mars. La journaliste écrivaine et éditrice, Carmen Toudonou, coordonnatrice du projet, explique : « Pour cette année, Sororité Chérie permet de promouvoir la sororité, en présentant à un public varié de passionnés et de curieux, des écrivaines et personnalités féminines du monde, et en faisant découvrir leurs sensibilités et leurs idées autour de cette thématique. In fine, nous visons à présenter un livre de mélanges regroupant une trentaine d’autrices du monde, sur le thème de la Sororité ».

TOGOCOM – FORFAIT FIN ARTICLE

Le livre « Sororité Chérie » est présenté en cinq parties regroupant différents genres textuels : le théâtre, la poésie, les textes visuels, les textes de réflexions et les nouvelles. « Tous les textes abordent la thématique de la Sororité sous divers angles. La plupart déconstruisent les stéréotypes qui veulent que les femmes soient toujours perçues comme des rivales naturelles en vue de plaire aux hommes (sœurs en compétition pour gagner l’estime du père, adolescentes ou jeunes femmes en lutte pour devenir la « préférée » de l’amant convoité, épouses ou concubines en antagonisme constant dans un foyer de polygamie, rivales impitoyables dans le milieu du travail, sans oublier la traditionnelle opposition épouse/maîtresse)», précise l’écrivaine.

À force de jouer à ce jeu de savoir « qui est la plus belle » auquel le patriarcat les a sans cesse réduites, elles ont souvent perdu de vue une chose fondamentale : les hommes arrivent à dominer, à obtenir des résultats, parce que, très souvent, ils se fédèrent dans cette chose communément admise et célébrée dans moult devises nationales : la fraternité. Les textes de ce livre invitent à faire pareil, car la Sororité vise à « agir par la marge sur le cœur du système. Se soutenir et s’encourager » (Estelle-Sarah Bulle). Carmen Toudonou affirme « Cela revient simplement à écrire que la sororité est une invite à plus de bienveillance entre femmes, une invite à ne pas détester telle ou telle autre, juste parce qu’elle est une femme, donc une rivale, donc une ennemie. Non, la sororité est au contraire, indulgence, compréhension et magnanimité entre femmes, non pas dans un angélisme religieux, mais simplement dans l’acceptation de l’autre. Au fond, la Sororité est un humanisme. Et c’est ce que nous démontre chacun des 32 textes de cet ouvrage ».

La sororité, à l’opposé de la fraternité, peut être définie comme la solidarité entre les femmes. Ainsi, elle permet aux femmes de se reconnaître, non pas comme des rivales, mais comme des sœurs, capables de se donner la main, de se soutenir pour parvenir à vaincre les entraves et pesanteurs qui freinent l’épanouissement féminin . 

 

Farrida Ouro-Adoï

 

 

 

 

 

VIOLENCE
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter Lire la suite

Soutenir Afrikelles à produire des contenus de qualitéVotre don ici