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FAUSSES COUCHES : DES REPERCUSSIONS PSYCHOLOGIQUES SOUVENT IGNORÉES

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Une femme sur quatre est confrontée au problème de fausse-couche dans le monde et au moins 15 % des grossesses se terminent par une fausse-couche précoce avant 14 semaines d’aménorrhée. S’il apparait évident que ces fausses-couches peuvent avoir des conséquences physiques sur la santé des femmes, les répercussions psychologiques sont souvent mal connues.

Une fausse-couche est une interruption spontanée de grossesse qui intervient avant la 22ème semaine d’aménorrhée soit environ 5 mois, date de viabilité du fœtus. Selon le Psychologue Dr Todjro Kodjo Jean Credo, on a deux niveaux de fausse couche: « elle est précoce si elle survient avant la 14ème semaine d’aménorrhée c’est-à-dire dans le premier trimestre. Et C’est le cas le plus fréquent. Elle peut être aussi tardive si elle a lieu entre la 14ème et la 22ème semaine d’aménorrhée ».

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Même si aujourd’hui, les causes réelles des fausses couches ne sont pas connues, il faut noter qu’il y a du moins des facteurs de risques qui favorisent ce mal. En effet, l’âge avancée de la femme (35 ans), la présence d’un indice de masse corporelle maternel (IMC) supérieur ou égal à 25 kg /m², une consommation excessive de café, d’alcool, de tabagisme, un antécédent de fausse couche précoce ou d’interruption volontaire de grossesse (IVG), et certains troubles de la fertilité sont quelques facteurs qui favorisent la survenue de la fausse couche.

Cet évènement, hormis les effets sur la santé physique de la femme, n’est pas sans effets fâcheux sur sa santé psychologique.

En effet, la fausse-couche est un événement traumatisant qui affecte chaque femme différemment, mais peut entraîner du chagrin, de l’anxiété, de la dépression et même des symptômes de trouble de stress post-traumatique (SSPT). « De ce fait, ces impacts ne concernent pas seulement la femme. Les travaux scientifiques ont montré que les conjoints ont aussi présenté, après la fausse couche de leur conjointe, des signes de stress post-traumatique, tels les pensées intrusives, cauchemars, flash-backs », indique le psychologue.

Le traumatisme engendré par une fausse-couche est d’autant plus grand si la grossesse est précieuse. Une grossesse recherchée par un couple qui aboutit à une fausse couche met le couple dans une situation embarrassante et désespérée: « De plus, la femme associe la croissance du fœtus et l’évolution de la grossesse à sa capacité à être mère. L’interruption spontanée d’une grossesse est donc vécue comme une incapacité de la femme à concevoir. D’où l’anxiété et la peur qui constituent des facteurs de risques de survenue d’une fausse couche pour une prochaine grossesse », a révélé le Psychologue Dr Todjro Kodjo Jean Credo.

Un suivi non seulement gynécologique mais aussi psychologique est important après une fausse couche.

 

Nana Djapa.

 

 

 

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