La naissance d’un enfant né prématurément (avant le début du 9ème mois de grossesse) met en danger la survie de celui-ci. 1 million d’enfants de moins de cinq ans meurent des suites directes de complications liées à la prématurité. Chaque 17 Novembre, est célébrée la journée mondiale de la prématurité pour insister sur les causes et les facteurs de risques.
Un accouchement avant le terme de la grossesse est appelé « une naissance prématurée ». Celle-ci donne du fil à retordre aux parents et personnels soignants qui font pieds et mains pour la survie du nouveau-né. Chaque 17 novembre depuis 2009, est célébrée la journée mondiale de la prématurité, occasion de mettre la lumière sur les causes des naissances prématurées et certains gestes qui peuvent aider dans la santé d’un bébé prématuré.
Le professeur Bo Johanssen, président du groupe de travail de la (Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique) FIGO sur l’accouchement prématuré, a déclaré : « Derrière chaque bébé prématuré, il y a une grossesse qui a mal tourné. » Durant donc le processus de grossesse, les parents ont l’obligation de veiller sur certains faits et gestes explique Wassilatou Djobo Sage-femme d’Etat: « les infections sexuellement transmissibles, les infections du vagin, du col de l’utérus, les infections toxoplasmose, rubéole peuvent déclencher un accouchement prématuré. Aussi, la malformation de l’utérus préalablement chez une maman, l’ouverture anormale du col de l’utérus, les anomalies au niveau du placenta, et les grossesses gémellaires sont des causes des naissances prématurées. » Ces facteurs cités plus haut provoquent le travail chez la femme enceinte et donc la naissance du bébé prématurément. Dans certains cas, le personnel soignant peut décider de provoquer la naissance de celui-ci prématurément quand « le bébé a du mal à respirer dans l’utérus de sa maman, ceci fait l’objet d’une urgence et par conséquent on fait accoucher la maman prématurément, pour sauver l’enfant » a-t-elle conclu.
Au-delà de tous, l’écoute attentive de son état de santé, les consultations prénatales et le respect des conseils des sages femmes ou gynécologues peuvent réduire les risques des naissances prématurées.
Sylvie Ouedraogo
