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BENIN : l’Institut National de la Femme pourra « ester en justice et se constituer partie civile »

Le Bénin amorce une nouvelle phase dans le processus de promotion de la femme. Le gouvernement Béninois en conseil des ministres en juillet dernier décide de réorganiser l’Institut national de la Femme. Ainsi, elle devient un organisme public rattaché à la présidence de la république et pourra mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme.

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Créé depuis 2009, l’Institut de promotion de la femme a laissé place en juillet dernier à l’Institut National de la Femme. Le gouvernement Béninois a revu les statuts de cet organisme public en lui conférant une autonomie financière et organisationnelle. Il aura pour mission d’œuvrer à la promotion de la femme tant aux plans politique, économique, social, juridique que culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée. Il sera aussi chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme.

Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement explique que « l’institut aura la capacité d’ester en justice et de se porter partie civile. Et c’est pour ça aussi que dans ses attributions l’institut aura un rôle de plaidoyer. Plaidoyer en direction de certaines couches pour que certaines pratiques socioculturelles qui compromettent son épanouissement, son développement soit relégué au dernier plan. »

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Le gouvernement a également procédé à la nomination des responsables de cet institut. Claudine Affiavi PRUDENCIO, femme politique, ancienne présidente du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau prend la tête de l’organisme. Elle sera assistée dans ses fonctions par une Secrétaire Exécutif en la personne de Huguette Bokpè Gnacadja, avocate au Barreau du Bénin et spécialiste des Droits de l’Homme. Des choix logique et équilibré selon Cica Yolande FRANCISCO, actrice politique et femme engagée. Cette dernière propose que les deux personnalités à la tête de l’Institut National de la Femme « Commencent par réfléchir à comment non seulement favoriser l’avènement d’autres réformes visant la protection des droits basiques et élémentaires mais surtout étudier et analyser la bonne structuration qui permettrait de confier des engagements à des personnes dignes du nom et garantir aussi l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »

 

Eugenie GADEDJISSO TOSSOU

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